Les bases – 1ère utilisation et gestes de secours
C’est la dernière version de la phytothérapie. Les Huiles Essentielles (HE) viennent en complément de la pharmacie naturelle. Dès lors, l’usage des HE est complémentaire et n’est pas spécialement une alternative à tout prix à la médecine allopathique. Toutefois, face au phénomène « d‘antibioresisitance », les HE pourraient être à la première place, dans la lutte face au développement croissant de « super bactéries » qui ont muté et sont devenus très résistantes aux traitements conventionnels et dont on n’arrive plus à se débarrasser. Si celles-ci tuent d’ores et déjà plus de 700 000 personnes chaque année dans le monde, elles sont en passe de constituer « l’une des plus graves menaces pour la santé au XXIe siècle » selon l’OMS. Les huiles essentielles ne causent pas ce genre de problème parce que selon Julien Kaibeck : leurs structures sont trop complexes pour que les bactéries puissent les décrypter et s’y adapter. Les huiles essentielles ont des propriétés antibiotiques grâce au « aromatogrammes » : les huiles face aux mauvaises bactéries: les tuent ou les empéchent de se reproduire tout en stimulant l’immunité. Les HE pourraient devenir les antibiotiques du futur même si, pour l’instant, les études se concentrent surtout sur les effets conjugués des huiles essentielles et des antibiotiques, pour en réduire justement les prescriptions et limiter « l’antibiorésistance ».
Les huiles sont intéressantes en cas d’impasse thérapeutique, en prévention et en complément de traitement classique ou issues de la naturopathie, et demande d’être mieux connues et mieux utilisées pour éviter de périr d’une infection courante ou d’une petite blessure mal soignée, si l’antibiorésistance atteignait une phase pandémique maximale. En effet, ces huiles, quand elles sont bien utilisées, sont une petite révolution dans la sphère de la maison ou sous la tente en randonnée. Elles sont dotées de plusieurs molécules actives qui sont aromatiques, livrant alors leur quintessence avec une densité, une subtilité et une polyvalence sans pareil et pouvant agir sur un spectre très large : sédatives, antiseptiques et antibactériennes large, anti-brûlure : cicatrisantes cutanée, expectorantes, hypnotiques, etc.
De plus, il y a urgence pour les urgences. Le système d’urgence français paraît à bout de souffle. En vingt ans, la fréquentation de ces services a doublé et même explosé depuis cette dernière décennie (+3.5% annuelle), ce qui ne va pas de pair avec les budgets.
Les causes sont multiples : manques de moyens et de lits, appauvrissement de la population : pas de facture dans un service d’urgence, la désertification des médecins traitants en campagne ne permettent pas l’éducation de la population française au bon usage des soins qui par conséquent crée des comportements inadaptés de venues aux urgences inappropriées. Ainsi, de multiples accidents pourraient êtres traités en prévention, avec les huiles essentielles avant de rencontrer un médecin, voire par la suite, un naturopathe. Une huile essentielle est en effet un pur concentré de molécules aromatiques; lorsqu’elle est utilisée dans les règles de l’art, elle n’a pas d’effet secondaire et comme certains le constatent, on ne peut pas dire la même chose des médicaments dont le prix et le taux de remboursement sont d’ailleurs calculés en fonction de leur « balance-bénéfice/risque ».
Réunissez quelques huiles et vous pourrez traiter une très grande panoplie de maux, notamment en situation d’urgence. C’est le cas de l’HE menthe poivrée qui, agissant sur la digestion, donc le foie, peut aussi avoir un effet sur les maux de têtes ; la lavande vraie (Lavandula augustifolia) traitant avec la même efficacité la cicatrisation des plaies et le stress, tout en éloignant sous son lit, les insectes rampants opportunistes. D’une part, ces HE polyvalentes savent s’adapter et prouvent leur efficacité sur certaines pandémies liées à des virus dangereux. Ce sont de simples huiles qui ont toujours existé, au point qu’elles ont permis d’éradiquer la peste au moyen-âge, selon Françoise Couis Marinier. Ce qui va être détaillé ci-après sera un recensement de « soins d’urgences » et de traitements avec les HE. Dès lors, pour mieux approfondir le domaine des HE, je conseille de se munir de plusieurs livres pour comparer et voir ce qui nous convient, voire de consulter un naturopathe – avec la compétence aromathérapeute – pour trouver la cause d’un dérèglement1 et de faire attention à l’emploi de certaines HE pour lesquelles il faudra rester prudent dans leurs utilisations, dans certains cas.
Au niveau technique, les HE sont des extraits concentrés de plantes sauvages et aromatiques selon leurs organes (feuilles, sommité fleuries, etc.). Par ailleurs, une plante développe ses propriétés antiseptiques selon son climat, par exemple, un thym développe des molécules actives pour se défendre face à la sécheresse. Elles sont obtenues par distillation => vapeur d’eau sous basse pression qui traverse une cuve remplie de plantes aromatiques => à la sortie de cette cuve, la vapeur d’eau enrichie traverse un serpentin, elle se condense => enfin, c’est un vase florentin qui recueillera un hydrolat constitué à majorité d’eau, au-dessus duquel se trouve un « surnage » : là où se trouvent toutes les molécules aromatiques et actives, c’est-à-dire l’huile essentielle. La différence de densité entre les deux liquides permet une séparation aisée pour recueillir l’huile essentielle par débordement.
Par ailleurs, il ne faut pas confondre avec les zestes de la famille des citrus (mandarine, orange, citron) qui sont souvent confondus avec une HE classique. Ici, c’est une expression à froid : pour obtenir une essence, on gratte le zeste frais pour le récupérer sur une éponge naturelle que l’on presse ensuite pour en recueillir l’huile essentielle. Au niveau des organes de la plante, dans ce cas présent, toutes les parties de la plante sont intéressantes. Pour finir, je conseille par expérience de commencer par quelques-unes des plus généralistes pour mesurer leur impact avant de commencer certains mélanges, excepté s’il y a une urgence : en effet, toutes les huiles essentielles ne se valent pas et certaines se tolèrent très bien comme l’arbre à thé, la lavande vraie, le ravinstara, et d’autres2, se tolèrent moins bien, et ce qui peut être risqué pour certaines personnes si elles sont mal utilisées et qu’on n’appliquerait sans respecter les dosages, on pense en particulier à la menthe poivrée, l’estragon, l’origan, la sarriette, la gaulthérie; de plus, une synergie de 3 huiles essentielles est, en effet, toujours plus performante que si une seule est utilisée. En d’autres termes, il est important d’avoir les bons gestes au quotidien, car les médecins et les pharmaciens sont moins disponibles dans certains secteurs géographiques. La case aromathérapie peut être une bonne soupape, avant d’avoir un rendez-vous avec un professionnel de santé; cependant, elle demande du temps d’apprentissage dans sa pratique. Il faut prendre conscience qu’il y a des molécules pharmacologiques et des propriétés thérapeutiques, donc si celles-ci sont mal utilisées, il peut y avoir des dégâts.
Termes pharmaceutiques et abréviations utilisés dans cet article :
HE : huiles essentielles
HV : huiles végétales
HA : hydrolat ou eau florale
g : gouttes
aa: « à part égales » entre l’huiles essentielle et autres
qsp: « quantité suffisante pour » une fois qu’est compté les 1er ingrédients, le dernier ingrédient sera ajouté pour compléter
Sélection HE « trousse de secours »
Ce sont des huiles à avoir rapidement à portée de main, chez soi ou en randonnée selon le poids du sac. Ici, je liste les huiles essentielles que j’ai testées et qui me semblent plus qu’« essentielles » et à forte valeur thérapeutique. En raison d’une grande polyvalence, ces huiles peuvent traiter plusieurs problèmes et sont très efficaces au premier ressenti.
HE de Tea-Tree (Melaleuca alternifolia)
Cette huile combat tous les microbes sans aucune distinction. Sa réputation ne date pas d’hier : durant la 2nd guerre mondiale, un grand nombre de soldats en avaient sur eux pour les blessures de 1 ère urgence. Alors qu’en 1937, Alexander Flemming découvrait en Europe les propriétés antibiotique de la pénicilline, les australiens utilisaient depuis longtemps leur antibiotique et antiseptique naturel. Durant la 2nd guerre mondiale, chaque soldat australien était pourvu d’un petit flacon d’HE de tea tree, bref sa réputation n’est pas faire, c’est la HE de secours n°1.
Par conséquent, c’est sur la peau et en usage externe qu’elle est la plus efficace et pour tous problèmes d’acné, de panaris, furoncle, abcès et petites plaies infectées 2 , les poux et les mycoses. En pratique, on met 1 goutte pure qu’on peut associer avec 1g de lavande aspic. Les mycoses sous l’ongle, ça sera 5 gouttes dans 30g de crème divers à associer avec 2 g de laurier noble, pour un aphte c’est 1 goutte pure et enfin au moment d’une infections ORL bactériennes ou virales : 5g pure avec 5g avec du ravinstara ou de niaouli, sur les épaules, thorax, voute plantaire ou avant bras.
C’est une des huiles les mieux tolérées, ne provoquant aucune irritation. De plus, elle peut dans une certaine mesure être efficace pour les problèmes de cheveux gras et de pellicules en y ajoutant 10 gouttes pour 100 ml dans un shampooing, mais c’est surtout sur la brosse à dent qu’elle a bonne réputation en prévention des caries, en mettant tous les jours 1 à 2 gouttes sur la brosse à dent avec le dentifrice, les rendez-vous chez le dentiste sont divisés par quatre.
Elle est très efficace en protection cutanée avant par exemple, une séance de radiothérapie pour les personnes sensibles aux rayons. Ensuite, elle n’est pas qu’efficace sur la peau, mais sur toutes surfaces : elle est ainsi utilisée dans l’entretien de la maison pour désinfecter, c’est une antibactérienne à très large spectre d’action. On peut mettre 10 gouttes dans un pulvérisateur : ½ l de vinaigre blanc ou d’alcool 70° ou 90°, juste après on y verse les HE qui ne sont pas miscibles comme toutes HE et enfin, l’eau.
En balade et dans la trousse de secours, je préconise de prendre un codigoutte 5ml efficace sur les égratignures jusqu’à des coupures plus profondes, dans le but d’empêcher une infection, d’arrêter le saignement et de cicatriser la plaie et cela, au plus vite. Voici une synergie complète à verser dans le codigoutte 5ml : 40 gouttes d’huile essentielle de Tea Tree, 40 gouttes d’huile essentielle de Lavande vraie et 20 gouttes d’huile essentielle de Ciste Ladanifère (NB: la HE de Géranium rosat est aussi anti-coupures et saignement de nez).
PS: Avant de mettre les gouttes de ce mélange, on nettoie le contour de la plaie à l’eau.
* On peut remplacer les solutions hydroalcooliques, qui ont parfois tendances à assécher les mains, il est mieux de fabriquer ce désinfectant, prenez votre flacon vide, et ajoutez :
Pour un flacon de 30 ml en PET (adapté pour les poches) : On y verse de l’alcool à 70° ou 90° : 9 ml (L’alcool désinfecte mais ne nettoie pas), de l’Aloe vera bio : 20 ml (hydratant et bon apaisant/cicatrisant), de la glycérine végétale Bio (humectant) 0,5 ml et enfin les HE: 30g de lavande vraie (cicatrisant) et 10g de Tea-tree (antibactérienne). On peut compléter si besoin avec de la lavande aspic (5g) et ravinstara/niaouli (5g) en cas de pandémie virale.
Vous trouvez d’autres recettes de gel, ici.
* Pour le ménage, les HE se marient très bien avec les détergents tensio-actifs, ce qui permet de solubiliser deux phases non miscibles (l’eau et les huiles), c’est-à-dire de faire en sorte que ces deux fluides qui se sépareraient, soient mélangés à un niveau raffiné.
On pensera en priorité au citron et au lavandin, le premier est purifiant et l’autre odorant. Dans le mélange sol/savon noir (on mélange les huiles avec le savon avant de mettre l’eau) on peut partir sur cette synergie dans un flacon de 5ml : la cannelle de Chine (1ml), le pin maritime (1ml) et l’essence d’orange douce (2ml) sont très complémentaires.
– Dans sa lessive faite de paillettes de savon, on peut ajouter dans le mélange de savon figé, 3 gouttes de ce mélange pour un flacon de 5ml : 2ml de citron, 2ml de bois de rose pour les éliminer les bactéries (on pourrait utiliser le Tea tree qui a les même propriétés) à la différence qu’il a une meilleure odeur avec une note de « roses boisés » et 1ml de menthe des champs pour la fraicheur.
HE de Ravintsara (Cinnamomum camphora CT cinéole)
C’est l’huile essentielle antivirale par excellence, en prévention des virus d’hiver de type grippes, rhumes mais aussi gastroentérites. En prévention, on dépose 2 gouttes sur un comprimé neutre, pouvant aller de 4 à 6 gouttes en cas d’infections décelées ou 4 gouttes, en externe à étaler sur le haut du dos et le thorax. En réalité, cette huile qui pourrait paraitre très forte de par son action antivirale remarquable est très compatible et tolérante dans ses voies d’administration. Couplée à la lavande Aspic, on peut en faire des inhalations pour évacuer les sinus. D’autre part, elle a aussi des vertus moins connues contre les angoisses, l’insomnie et la dépression, et couplée avec différentes HE comme la marjolaine à coquille pour se calmer et le pin sylvestre/épinette noire pour donner de l’énergie et lutter contre les « burn-out ». En définitive, en plus d’être un excellent stimulant antiviral, elle apaise et réduit les problèmes de fatigues profondes, tant nerveuses que physiques.
* En cas de rhume soudain, la HE de ravintsara peut s’employer comme une salière, pas de panique on y dépose 10 à 20 gouttes pour couvrir le thorax et le dos cela à un effet immédiat pour calmer les virus virulent, surtout le 1er jour. Une action antivirale auquel s’ajoute une action expectorante.
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Astuce terrain – réflexe prévention anti-viral
Début d’un rhume/grippe d’origine virale: Certaines HE peuvent arrêter certains virus, cela est vérifié, comme l’explique Dominique Bandoux et Aude Maillard aromathérapeutes reconnues. Il fait ainsi frapper fort dès le début et avoir des bons réflexes. Par exemple, on peut appliquer quelques gouttes de HE de laurier noble et tea-tree directement sur les mains et sur les poignets et qu’on respire 5 fois de suite: on se frottant les mains en adoptant ainsi ce geste de désinfection des mains avec les huiles essentielles virucides, ce qui est parfois plus éfficace que certaines lotions hydroalcooliques.
Ou ce que je préfère et que j’ai tout le temps avec moi dorénavant: mélanger dans un codigoutte de 10ml en comptant 1/3 de chaque : Ravintsara, Laurier noble (ou moitié 1/3 donc 1.5ml d’eucalyptus radié) et Tea-tree, et on applique ce mélange pour 5-10 gouttes toute les 30 min (si crise éminente) ou traitement curatif (toutes les deux heures et voir préventifs (X3 fois par jour)) en frottant avant-bras et thorax et en olfacto (5-10 fois de suite). Le lendemain même dose 6 fois par jour et on descend jusqu’à 5 fois le 2e jour, etc. pendant 4-5 jours selon amélioration.
En complément, je vous conseille les excellentes recommandations du docteur Jean-Pierre Willem, docteur tout terrain ayant travaillé en particulier sur le front d’Ebola en Afrique :
Problème de sommeil: Le ravinstara est aussi un puissant hypnotique; 2.5 ml d’HE Mandarine (citrus réticulata) + 2.5 ml d’HE Ravintsara, complément à 50 ml d’huile végétale (HV) à appliquer le soir sur le plexus solaire et la plante des pieds. Pour des « insomnies détresses » plus lourde, vous pouvez essayer l’HECT angélique archangélique (racine) (Anxiolytique), faire un cogidoutte express pour les réveils nocturnes : 15gouttes (0,5 ml) pour HV abricot 9.5ml: 3gouttes du mélange odorant sur face interne des poignets et olfacto 3 a 5 fois successif.
HE d’Origan compact (organum compactum)
C’est l’antibiotique de référence dans la gamme des HE qui ne fait aucune distinction dans tous types d’infections bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires, de par son action qui est très puissante. Elle sera à utiliser avec très grande parcimonie et de préférence en gélules – elle est dermocaustique : ne jamais utiliser pure sur la peau et dans la bouche en sublinguale, et s’utilise à faible dose et de manière limitée dans le temps – Selon le dosage des gélules on l’emploie en 3 prises par jour, elle est plutôt efficace contre les virus intestinaux.
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Astuce terrain – les antibiotiques naturels
Les « HE GIGN » (antibiotique naturel): En cas de pandémie de grippe et/ou en complément d’une prise antibiotique qui n’est pas spécialement efficace au début, un complément d’huile essentielle peut être le bienvenu. Ce mélange est aussi efficace contre certaines fièvres tropicales : typhus, paludisme, etc.
Dans une gélule, on ajoute 6 gouttes d’HE suivantes : 2 gouttes de thym à thymol, 2g d’origan compact, 2g de cannelle de Ceylan, et dans l’espace restant (QSP) on y dépose une huile végétale de type « noyaux d’abricot » ou « nigelle » (ou toute huile végétale alimentaire disponible dans la cuisine : olive, colza, etc.). Si vous n’avez pas de gélules, on peut à raison de 1 à 2 gouttes de ce mélange le disposer sur une boulette de mie de pain bien serrée qu’on avale rapidement avec un peu d’eau fraîche. Comme pour l’origan, la cannelle est dermocaustique, il ne faut donc pas la mettre en contact direct avec la muqueuse buccale. C’est pour cela que la mie de pain est pratique, car elle peut être avalée. Ainsi, on ne met pas d’huile essentielle de cannelle ni d’origan directement en bouche, même si diluée avec de l’huile végétale ou du miel.
Au pique de l’infection et des apparition des 1er symptômes, on peut aller jusqu’à 6 gélules le 1er jour, le 2 e on descend à 4 et ainsi de suite (3 e à 3, 4 e à 2, etc.). On doit surtout respecter un temps de 2 heures entre chaque prise pour éviter tout surdosage. Attention : On ne dépasse pas les 10 jours pour la prise de ces gélules car elles peuvent abimer le foie. Et idéalement, on arrêter dès amélioration au 5 e jour. Contre-indication pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants de moins de 7 ans.
Pour plus de précisions, lire les articles suivant de Dominique Bandoux et d’Aude Maillard
HE d’Estragon (Artemisia dracunculus)
En cas de début de spasme, qu’il soit infectieux ou nerveux, l’Estragon y vient souvent à bout et l’effet calmant se ressent dès les 1 ère minutes sur toutes les douleurs spasmodiques. On l’applique en massage sur la peau en mélangeant à 20%4 avec une HV. L’HE d’ Estragon peut être irritante à l’état pur, il faut toujours bien diluer. On compte 3 applications par jour. Elle est aussi une exceptionnelle huile anti-hoquet, rhinite allergique,en effet s’il arrive que pendant des réceptions en pleine aire on soit gêné par le pollen ou un hoquet compliqué à géré, un spasme soudain et gênant : la HE d’Estragon opère des miracles, comme la HE d’Helichrysse Italienne pour les coups/bleus.
*Le geste de secours : on place deux gouttes directement dans la bouche et une goutte sur la langue qui ira sur le palais pour les problèmes de rhinite allergique.
* Synergie SOS constipation : 2 gouttes en sublinguale de basilic exotique et gingembre dans une HV d’olive ou miel et en complément, on masse le ventre dilué pour 10% dans une HV de noyaux d’abricot. Si c’est régulié, on prépare dans un codigoutte 5ml : 3ml de gingembre et 3ml de basilic exotique.
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Astuce terrain – les HE pour les préparations culinaires
Une goutte d’estragon dans une sauce de béarnaise revoit la donne. Dans les même proportions, la menthe poivrée pour les taboulés. La HE de basilics pour toute les vinaigrettes; la HE cannelle de Ceylan pour le vin chaud, avec un effet purificateur et désinfectant, au jours les plus creux de l’hiver (on la mélangerai bien avant dans le miel. On est vigilent sur cette HE très dermocaustique, pas plus d’une goutte)
HE de menthe poivrée (mentha piperita)
Elle est plus que reconnue pour traiter les nausées et les migraines. Cette HE anesthésie tous types de douleurs, si bien qu’elle traite les tendinites et autres douleurs liées à des chocs externes, comme par exemple des hématomes, des piqures, etc. Tout d’abord au niveau de son application propre, en ce qui concerne les nausées, on peut en verser sur le dos de la main 1 à 2 gouttes qu’on peut mettre en bouche avec son petit doigt, avec modération dans la bouche, celle-ci pouvant être toxique à forte dose. Voici une liste d’huiles essentielles à utiliser avec grande prudence.
Ensuite, pour l’application en cas de migraine, cette huile dispose d’un effet de vasoconstriction très efficace et 2 gouttes pures sur le front suffisent pour un 1er test. On masse avec un mouvement circulaire les tempes et le front – attention aux yeux, bien les fermer – Si la migraine est bien installée, on peut augmenter la dose en passant à 4 gouttes, cependant il faudra impérativement la mélanger avec une huile végétale (une cuillère à café) en raison des contre-indications citées précédemment. Une autre formule consiste à appliquer sur le front une compresse imprégnée toujours de 4 gouttes + 2 g de camomille romaine dans un fond de tasse d’eau bien froide, qu’on renouvelle toutes les 30 min si besoin. Cependant, dans la famille des menthe celle des champs serait encore plus rafraichissante et efficace, a vous d’essayer.
Une synergie pour les migraines chroniques pour 5ml : 4ml de menthe des champs et 1ml d’HE de camomille noble en application de 2 gouttes sur la zone douloureuse + 2 gouttes sur un sucre à sucer + 2 gouttes sur la face interne des poignets, joindre les mains en cathédrale et inspiration 3 fois successivement.
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Astuce terrain – digestion
Un mauvais arbre digestif est source de maladies auto-immune qui peuvent crée sur le long terme des allergies et autres maladies chroniques.
Ainsi, quelques règles sont utiles : on nettoie et détoxifie les organes comme le foie au printemps/automne et le peut régénérer à toute saison. Comme régénérer son microbiote au niveau de la flore intestinale.
Quand on diagnostique une faiblesse hépatique: on prend un verre d’eau tiède avec du citron le matin ou en prise sublingual, une goutte de basilic ou Thym Thujanol et zeste citron; un règle pas évidente on arrête et on mange très occasionnellement des produits laitier animale en particulier le lait de vache.
Pour les nausées : c’est la menthe poivrée et le zeste de citron les plus adapté, 1 goutte de ce mélange sur le bout de la langue jusqu’à 6 fois par jour.
On évite de prendre de la Menthe poivrée, si il est diagnostiqué des problèmes cardiaques et d’hypertension artérielle
Pour les excès de table : en goutte direct sur le bout de la langue: la menthe poivrée, avec de l’estragon et du zeste de citron, on peut allié le romarin à Verbenone; pour les spasmes et les maux de ventre, si on a pas d’Estragon ou de basilic tropical, la menthe est une puissante anti-spasmodique : 5 gouttes dans une HV de noyaux d’abricot pour masser le ventre.
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Astuce terrain – douleurs
Pour toutes douleurs, en particulier durant les randonnées et autres situations d’urgence pour les coups/chocs et les piqûres. Pour le premier cas, je 1 goutte de Menthe 4 2 gouttes de noyaux d’abricot idéalement et 6 à 8 gouttes max d’estragon pour 2 gouttes d’Elychrisse italienne et pour la deuxième situation, les mêmes proportions avec la lavande aspic. A renouveler toutes les 15 min pour les coups/chocs et 5 min pour une piqûre/morsure, s’il y a urgence.
Attention: On sera très vigilant à ne pas l’utiliser en grosse quantité car elle peut provoquer chez les personnes sensibles de tachycardie des arrêts cardiaques. On n’en donne pas aux femmes enceintes, aux épileptiques et aux bébés.
HE de Lavande (lavendula spica et augustifolia)
Dans la famille des lavandes, la première à favoriser en cas d’urgence est la lavande aspic (lavendula spica). C’est une HE de première urgence à connaitre, surtout en cas de piqûres d’insectes et de brûlures même graves, et ce jusqu’au 3eme degré. Je n’ai heureusement pas eu l’occasion de la tester en cas de brulures, mais certains témoignent de guérisons miraculeuses, au point d’éviter la greffe de peau. Elle est très efficace aussi en cutanée face aux escarres, aux psoriasis, aux mycoses et autres infections importantes.
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Astuce terrain – geste 1er secours : brûlure
On estime une brûlure grave quand celle-ci dépasse la taille de la paume d’une main. Le premier geste est de tremper dans de l’eau très froide, la partie brulée pendant 10 min.
Avant d’utiliser la HE de Lavande, il est important de retenir que :
– S’il y a des vêtements par-dessus, on ne les décolle surtout pas ;
– On ne met pas de glace, ni de corps gras;
– Après avoir passé à l’eau, sans toucher la zone, on fait juste tomber les gouttes pour recouvrir la zone brulées et on renouvelle le geste toute les 10-15min, à faire pendant 1h. On peut partir sur 2 gouttes de lavande aspic (lavendula spica), et 2g de lavande fine (lavendula augustifolia) ou 4g en priorité, de lavande aspic qui est l’huile de Lavande la plus adaptée à cette situation, dans le domaine de la trousse de secours. Cependant, je conseille de prendre les deux Lavandes avec soi dans son sac de randonnée ou d’évacuation.
La lavande vraie (lavendula augustifolia). S’il ne fallait qu’en prendre une en voyage, c’est bien celle-ci. Son histoire en dit long : au début du XXème siècle, le chimiste René Maurice Gatefossé se brûle sévèrement les deux mains lors d’une explosion dans son laboratoire. Il a pu empêcher la gangrène de s’installer sur ses membres en les plongeant littéralement dans un récipient contenant des huiles de lavandes. En effet, c’est une panacée universelle qui soigne un grand nombre de pathologies très diverses. On peut évoquer ses vertus cicatrisantes pour la peau, ses priorités calmantes et apaisantes, et le traitement des pathologies cardiaques de type tachycardie, et comme antiseptique général et pulmonaire. Elle est très douce et elle est supportable pour toutes voies d’administration.
En pratique, pour les dystonies nerveuses, c’est deux à trois gouttes sur le plexus solaire, voûtes plantaires et face interne des poignets en combinaison avec la camomille romaine, pour les problèmes de sommeil. Avec de l’Aloe Vera, je l’utilise pour toutes les infections cutanées, piqûres d’insectes, migraines et tensions musculaires.
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Astuce terrain – geste 1er secours : piqûre et morsure
Cela vaut pour toutes piqûres et morsures, de la piqûre du Taon à la morsure de vipère. Ici, c’est encore la lavande aspic qui à la première place, car elle peut sauver des vies en cas de piqûres d’insectes et venimeux, en outre, sa forte teneur en camphre qui calme la douleur. On applique 2 gouttes de lavande aspic en application directe au plus vite après la piqûre et on répète toutes les 5 min pendant ½ heure.
Pour les piqûres d’insectes ou rampants avec venin (vipère, taon, vive, méduse, guêpe, frelon). 30 gouttes de lavande aspic, 10g de d’élychrisse italienne, 10g d’eucalyptus citronné. On applique immédiatement après la piqûre 2 à 3 gouttes de ce mélange sur la zone affectée et on répète l’application toutes les 5 min, et cela pendant ½ heure, puis on continue 3 à 4 fois toute la journée, pendant 24 à 48 heures selon amélioration. On applique la synergie à l’état pur sur la zone. On peut ajouter dans ce mélange la menthe de champs et non poivrée, voici le détail ici.
L’homéopathie tant décriée peut apporter un complément non négligeable, même très bénéfique, face aux réactions allergiques de certaines piqûres. L’Apis Mellifica peut sauver des vies : un tube de 15 CH, en prenant 5 granulés qu’il faut régulièrement renouveler quand on est en pleine crise, toutes les ½ h. Pour l’abeille c’est l’Apis Mellifica et ainsi de suite :
« Culex » pour le moustique, « Tarentula » pour l’araignée, « Vespa » pour les guêpes et « Scorpio » pour les scorpions.
Le moustique sont plus en plus agressif en particulier le « tigre » qui pique sans distinction horaires ni ambiance particulière, on peut très bien se faire piquer dans un métro en ville, à 12h. Le moustique n’est pas que réserver le soir pour les campeurs.
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Astuce terrain – spray bivouac/rando
On vaporisera ces vêtements et l’air si besoin. On peut compléter sur la peau, dans un codigoutte 5 ml : 2ml de Géranium rosat, 2ml Citronnelle de java et 1 ml d’Eucalyptus citronné. On applique localement sur les membres exposés 10 à 12 gouttes du mélange 4 à 5 fois par jour.
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Astuce terrain – spray anti-acariens intérieur (voir punaise de lit)
A vaporiser sur les zones infectées: 5 ml d’Huile ou Essentielle de Cyptoméria pour 95 ml d’alcool ou en synergie: 3ml de cryptoméria, 1ml de lavandin et 0,5ml de pin sylvestre et 0,5ml de citron pour purifier l’air et assainir.
On peut aussi partir sur le cèdre de l’Atlas (anti-mites) pour remplacer le pin sylevstre si ce n’est pas éfficace. Une autre recette : 5ml de cryptomeria ou cèdre de l’Atlas, 4ml de lavandin super et 1ml de clou de girofle. A vous de tester.
La HE de Basilic exotique et la HE d’eucalpytus globuleux ont peut tracer une ligne aromatique, une sorte de barrière invisible pour se proteger des insectes rampants.
La lavande est la plante répulsive généraliste anti-insectes « des rampants à volants ». Voici une recette à base d’infusion, au cas où après les tailles estivales on ait une abondance de fleurs de lavande. Pour un concentré d’odeur, il est mieux de faire sécher les fleurs, ensuite on les fait infuser dans du vinaigre blanc/alcool pendant 3 semaines. On filtre et on coupe cette macération avec un tiers d’eau puis on le verse dans un vaporisateur et à renouveler toutes les 3 heures. On compte 1L de vinaigre pour 1/3 d’eau, 30 tiges de lavande. Il y a d’autres HE réputées répulsives que sont aussi la sauge officinale et le thym.
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Astuce terrain – l‘huile pour les activités plein air : l’eucalyptus citronné
A l’instar de la menthe, cette HE se distingue pour ses remarquables propriétés anti-inflammatoires et antalgique puissante, très efficace sur les piqures comme sur les coups, les tendinites et les douleurs articulaires qu’on associe avec la gaulthérie couchée et l’immortelle (Hélichryse italienne).
HE de Laurier noble (laurus nobilis)
C’est l’HE couteau suisse allant des infections buccales, cutanées passant par la digestion et s’occupant des problèmes respiratoires et virales. En complément du Tea-tree, elle est idéale pour les grosses plaies et aussi pour des problèmes de peau avec risques d’infections : panaris, abcès, plaies surinfectées. Pour les maux d’hiver, elle fait partie des trois antiviraux majeurs en cas de rhumes, grippes et bronchites.
* La HE pour les problèmes buccaux: Le laurier noble guérit les plaies, comme les aphtes (1 goutte localisé 5 à 6 fois par jour et en 24h c’est disparu) pour l’entretien la plaque dentaire elle est a associé avec le tea-tree pour désinfecter la bouche et blanchir l’émail dentaire. Une synergie efficace pour les personnes sensibles à ce niveau, dans un codigoutte 10ml : 4ml de laurier noble, 2ml de citron (essence), 2ml de Tea tree et 2ml de menthe des champs qu’on appliquera sur la brosse à dent le soir, 1 fois tous les jours pendant quelques jours, sinon une 1 goutte de tea-tree suffit amplement pour un entretien courant.
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Astuce terrain – geste 1er secours : maux d’hiver
Les trois antiviraux majeurs sont le ravintsara, le tea-tree et le Laurier noble (on peut aussi ajouter l’eucalyptus radié). Dans le chémotype, il doit être indiqué sur le flacon : 1,8 cinéole qui est la molécule la plus active en antiviral. On peut rajouter : l’eucalyptus globulus et radié, le romarin à cinéole, la mythe commune, le niouli et la lavande aspic et les HE dont le chémotype indiqué est à base de « monoterpénols » immunitaires et antibiotiques doux : ravintsara, citron. Pour les sinusites et bronchites, on privilégiera les HE à base de « cétone » que sont la lavande aspic, l’eucalyptus mentholé et l’Inule odorante. On peut arrêter un virus de la grippe dès les premiers symptômes : En friction cutanée, à raison de 3 à 4 gouttes de chaque HE précédemment citée, sur les avant-bras ou le thorax, toutes les 30 minutes en espaçant à toutes les heures si amélioration. Le lendemain, on continue mais juste 6 fois par jour, suivant les mêmes posologies et pendant 3 à 4 jours selon le besoin. Pour compléter, on peut en olfactif, inspirer ce mélange en inspirant bien 3 à 5 fois de suite. En prise locale, on peut compléter avec 2 gouttes de ravintsara et de laurier noble, 2 à 3 fois par jour max. Sinusite et bronchite importante : Dans un codigoutte de 10ml : 3ml de camomille romaine, 2ml de lavande aspic et 3ml de Myrte verte : 6 gouttes sur le thorax et le haut du dos, 4 à 6 fois par jour ou 2 gouttes dans du miel en sublingual (lien hypertexte mode administration, article suivant). Pour la sinusite ça sera également dans un codigoutte de 10ml : lavande aspic : 1ml, tea-tree : 2ml, eucalyptus mentholé : 1ml, menthe poivrée : 1ml et pour finir la QSP (lien hypertexte) 10ml d’huile végétale d’abricot : 4 gouttes sur les sinus encombrés à appliquer en fermant bien les yeux sur ces zones :
Enfin, pour traiter une sinusite en faisant attention à ne pas dépasser 2 fois par jour, une inhalation, avec 3 gouttes de lavande aspic et de l’Eucalyptus radié est du meilleur effet. Pour éviter les infections liées aux saisons, les cures d’intersaisons : printemps et automne sont importants, qu’importent les ingrédients entre la sève de bouleau ou les infusions nourrissantes d’Ortie, les organes majeurs et faibles selon les individus qui doivent être détoxifiés sont le rein et la vessie selon la médecine chinoise. Ainsi, en complément de ses remèdes aromathérapiques, Aude Maillard nous donne de précieux conseil sur comment mieux prévenir et guérir les maux d’hiver en soutenant l’énergie vitale du corps et au moment importun, savoir faire monter la chaleur interne du corps pour améliorer la lutte immunitaire.
HE d’Hélichryse italienne ou Immortelle (Helichrysum italicum sspitalicum)
Cette HE chaude qui signifie soleil dans l’étymologie du mot grec « hélios », est aussi nommée Immortelle parce que les fleurs fleurissent longtemps, même sur les bouquets secs. Elle est très puissante pour résorber toute sorte d’hématomes, limite leurs formations et favorise leur résorption. Elle est aussi anticoagulante, anti-phlébitique, circulatoire (tonifiante de la circulation sanguine) et peut vraiment permettre d’échapper à des phlébites qui peuvent devenir compliquées pour certaines personnes. De plus, présente dans la trousse de secours, elle sert à dégager les bronches car elle est anti-catarrhale. Enfin, cette HE est très polyvalente : elle est anti-inflammatoire et antispasmodique, cicatrisante et soutient le foie. Cependant attention, toute voie interne est réservée à des thérapeutes et ne se prend pas en même temps que des traitements anticoagulants.
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Astuce terrain – geste 1er secours : traumatisme et contusion
Si l’on peut, on applique du froid directement sur la contusion ou sur l’entorse. Pour tout type de chocs en randonnée et autres, on applique 1 à 2 gouttes d’hélichryse Italienne pure, jusqu’à 5 fois pendant 1 heure. En plus de calmer l’hématome, cette huile répare les tissus intérieurs. Pour des grosses ampoules ou autre frottements : dans de l’Aloe Vera ou dans une HV, on mélange de l’hélichryse italienne et de la lavande aspic, (1 goutte de chaque) voire de la menthe poivrée, s’il y a une trop grande douleur.
Recette pour 50ml dans un flacon teinté, pour les coups, entorses, oedèmes de Sylvie Hampikian : 90gouttes de hélichryse Italienne, 30g de Menthe poivrée (effet froid et antalgique), 30g de lentisque pistachier (circulatoire, avis personnelle, on peut la remplacer par l’eucalyptus citronné si contre indication: épileptique, femmes enceintes et allaitantes, enfants, traitement anticoagulant et d’antécédents de cancers hormono-dépendants) et HV d’arnica en QSP 50ml.
HE de camomille romaine (chamaemelum nobile)
Je la retiens surtout pour ses propriétés sédatives et calmantes du système nerveux central : choc nerveux qui inclue les insomnies, l’anxiété et le stress du fait de sa composition riche en « esters ». Elle est recommandée en vue d’une intervention chirurgicale, de plus, elle n’est pas irritante et reste très respectueuse pour la peau, c’est pour cela qu’on peut aussi l’utiliser dans la bouche pour soigner les aphtes et arrêter certains parasites intestinaux de type Oxyure, Ascaris et Lamblia, et tout autre problème digestif.
En pratique, pour une brulure d’estomac on masse avec 1 goutte au dessus de l’estomac ou 1 g à avaler sur un boulette de mie de pain. Et pour les allergies cutanées, elle assez brillante avec 1 goutte pour 0.15ml (1 pression pompe) d’huile végétale de calophylle inophyle et à masser 3 fois par jour avec la lavande vraie, c’est encore plus efficace.
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Astuce terrain – geste 1er secours : choc nerveux momentané
On masse 2 gouttes pures de camomille sur le plexus solaire et après sur les poignets, 2 à 3 fois par jour. En complément, on peut pratiquer la méthode ofalto en la respirant 5 fois de suite. Le mélange anti-stress choc : Dans un codigoutte de 10ml : 4ml d’HE de lavande vraie, 4ml de camomille noble et 2 ml de petit grain bigarade. Autre mélange pour les problèmes de réveils nocturnes causés par des cauchemars : dans un autre cogidoutte de 10ml : 15 gouttes (0,5 ml) d’HE d’angélique archangélique (racine) (Anxiolytique) pour 9,5 ml d’HV abricot: 3 gouttes du mélange odorant sur face interne des poignets méthode ofalto 3 à 5 fois successivement.
Des HE anti-nerf : celle qui traite et agissent sur les cervicales et autres muscles : petit grain bigarade, laurier noble et ravintsara; pour les palpitations: le ylang-ylang complet, la marjolaine des jardins, la lavande fine et la palmarosa; pour la respirations et les oppressions : la camomille noble, l’encens oliban, et encore le petit grain bigarade et la lavande fine et pour le ventre et la digestion: le basilic tropical, l’angélique.
Notes: Toutes les HE décrites dans cet article sont selon moi, particulièrement utilisées en cas d’urgence, c’est pour cela que la majorité des HE décrites peuvent s’appliquer pures sur la zone concernée, sauf pour la menthe poivrée et l’Estragon qui sont à diluer avec une HV à 20%. Il y a aussi des huiles végétales incontournables qui sont de très bon supports pour une meilleure action des HE: la calendula (calme les brulures et soulage les piqures), l’andiroba (répulsive et calme les contractures) et le noyaux d’abricot (meilleure support de massage pour toute HE). A vous de faire votre choix selon votre expérience, personnellement il y a 3 HE que je trouve vraiment incontournable pour les randonnées/bivouacs pour leurs qualités à très large spectre d’action que sont le tea-tree, la lavande aspic et la menthe poivrée.
Vous trouverez également une autre sélection d’HE de secours et d’autres, chez arom-age et aromazone.
Il vaut mieux peu et bon […] un jour j’ai oui dire un grand, que pour goûter le vin avec le délice, il fallait boire plusieurs fois mais de petits coups ». d’Annibal Gantez
Les différentes voies d’administration
La voie cutanée
Certaines HE (Huiles Essentielles) décrites précédemment, comme la lavande vraie et la camomille romaine ont une telle affinité avec la peau qu’il leur suffit de peu de temps pour exercer une action thérapeutique. Elles passent par la couche cutanée, les micro-circulations périphériques avant de se retrouver dans l’ensemble de la circulation sanguine. Faites un test et massez par exemple la voûte plantaire avec de l’HE lavande vraie ou d’Eucalyptus pour que votre haleine dégage l’odeur de la plante, et ce 15 minutes après !
En ce qui concerne les zones de diffusion en cutanée, on choisit de préférence l’intérieur des bras au niveau des poignets, la voûte plantaire, l’intérieur des genoux, les zones les plus vascularisées. Pour les problèmes de peaux : acné, furoncle, brûlures, l’utiliser là où les problèmes sont localisés.
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Astuce terrain – utilisation
Dans une préparation en codigoutte, on place en premier lieu les HE et ensuite les HV (Huile Végétale) qui permettent d’estimer la Quantité suffisante pour (QSP), En approche simplifiée, il vous suffit de savoir que 1 ml équivaut environ à 35 gouttes, il y a d’autres bases de calcul à connaitre. Pour tous soins cutanés, on compte en moyenne 3-4 gouttes dans une HV (dose équivalent à une cuillère à café), pour une application, selon un rythme de 2-3 fois par jour. Attention à toujours bien diluer les HE dermocaustiques (juste en urgence et 2 gouttes au maximum sur la zone concernée). Il est toujours mieux d’utiliser une huile végétale comme le noyau d’abricot et la noisette/amande pour leur fort pourvoir absorbant (elle sèche vite). Toutefois, pour les personnes allergiques, il est conseillé de prendre une précaution préliminaire en appliquant la HE à l’intérieur du coude normalement 48h avant utilisation.
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Astuce terrain – les huiles végétales adaptées
L’emploi des huiles végétales en synergies avec les huiles essentielles s’utilisent selon la profondeur de pénétration souhaitée.
Un massage de surface : huile grasse longue à pénétrer : onagre, bourrache, olive, arnica et millepertuis (attention au soleil, 3h avant exposition), calendula, rose musquée et avocat.
les affections dermatologiques (eczéma, psoriasis, etc.) : rose musquée, calophylle inophyle, amande douce, bourrache, onagre, jojoba pour penétrer l’épiderme
Les urticaires et prurits : la calophylle inophylle, le sésame, noisette, noyau d’abricot, macadamia (la plus sèche)
Un massage circulatoire pour les muscle, articulations, tendinites : noisette, sésame, noyau d’abricot, calophylle inophyle pour une pénétration en profondeur
En cosmétique: pour les peaux délicates : amande douce, celles devitalisée : argan, mature: bourrache et rose musquée, rougeurs: calophylle inophyle, desydratée: noyau d’abricot et échauffée : calendula et millepertuis
La voie orale
Avant toute chose, on doit discerner deux prises : la gélule et le comprimé neutre. La première s’avale et la deuxième se laisse fondre dans la bouche.
La gélule est un mode d’utilisation délicat qui demande l’avis d’un spécialiste, toutefois en automédication et selon des sources reconnues, on ne dépasse pas 6 gouttes par jour (réparties à 3 gélules fois par jour) sauf pour les interventions de secours due à une infection bactérienne ou selon la prescription d’un aromathérapeute, pouvant aller jusqu’à 12 gouttes par jour.
Par la suite, concernant la préparation, il est conseillé, avant de faire son mélange dans la gélule, de disposer une huile végétale avant de mettre HE et les QSP de HV, pour éviter que l’HE ronge la gélule, en particulier celles qui sont fabriquées en pullulane (fermentation naturelle à partir de tapioca) et qu’on veut conserver quelques jours. Il est donc plutôt conseillé d’utiliser des gélules à base de gélatine de poisson, qui se conservent mieux dans un bocal teinté. Dans un autre contexte, si on est en pleine nature, sans gélules disponibles, on peut utiliser de la mie de pain qu’on avalera.
Ce type de prise est adapté pour les problèmes intestinaux, en prévention générale face à des parasites et des virus virulents, comme les grippes, gastro-entérites, H1N1, etc.
La voie buccale/sublinguale : Cette prise permet une action instantanée, mais il faut éviter de mettre pures et en bouche des HE trop puissantes en goût et dermocaustiques.
Le support sera un comprimé neutre quand on est pressé, mais il est mieux de la prendre dans une cuillère d’HV de noyaux d’abricot, d’olive, de noisette ou d’amande. Pour les maux ORL, on privilégiera le « miel de sapin », le miel adoucit et il cicatrise et assimile bien les HE dans la bouche. Le yaourt peut être un bon support mais pour d’autres maux (quand on a une infection ORL, on bannit tous les produits laitiers). Enfin, si on a que ça, le morceau de sucre de canne convient, mais pas trop souvent pour ne pas abîmer les dents.
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Astuce terrain – gestes de secours : absorption accidentelle ou surdose
En cas d’ingestion accidentelle, on avale 3-4 cuillères à S. de n’importe quelle huile végétale afin de diluer l’HE, ou bien on applique n’importe quelle huile grasse pour diluer la HE dans l’œil. On ne rince pas à l’eau. Et on appelle le centre antipoison au 01 40 05 48 48 (Paris).
Olfactothérapie
La voie olfactive a une action directe sur notre psychisme, c’est reconnue dans certaines prisons et métros, les stimulations olfactives agissent brillamment sur les comportements, le souci c’est que les huiles essentielles (HE) utilisé dans ce contexte sont trop onéreuses pour justifier une utilisation, c’est ainsi qu’on préfère les odeurs de synthèses qui pour le coup ont un effet trop superficiel. Une flagrance d’HE cache une information, elle agit au plus intime de nous par le fait que la volonté issue du néocortex ne peut freiner, modifier, voir barrer la route aux réactions engendrée par les stimulis olfactifs, cela est lié à notre respiration. Par conséquent, cette approche est la plus adaptée pour soigner des troubles nerveux et du comportement.
Dans leur applications, on dépose les huiles directement sur un flacon, un mouchoir, un bol d’eau chaude, un diffuseur ultrasonique ou un brumisateur, etc. mais aussi qu’on se déplace sur des petits galets des petit cubes de bois qui sont de bon support pour diffuser des HE régulièrement par simple volatilisation.Une HE répand dans l’atmosphère des flagrances (odeurs) volatiles. En conséquence, cette méthode est particulièrement adaptée pour traiter les dystonies nerveuses car nos neurorécepteurs olfactifs sont liés au cerveau où se logent les émotions et la mémoire affective. En effet, quand on respire une certaine odeur, on ne peut s’empêcher de penser à des souvenirs ! Et oui, comme vous ne pouvez, vous empêcher de respirer, ici, vous ne pouvez arrêter l’odeur et son action sur votre esprit.
Inhalation associée à la voie cutanée
C’est la meilleure méthode d’administration pour agir sur les mauvaises habitudes que sont les dépendances comme le tabac, mais aussi et surtout pour les chocs émotionnels et les problèmes nerveux. C’est simple et rapide, cela consiste à mettre 3 gouttes du mélange odorant de HE/HV sur la face interne des poignets: on applique les gouttes en percutané, on masse, tout en joignant après ses mains en cathédrale et les disposer devant son visage (mains l’une contre l’autre et qui recouvrent le nez) pour inspirer de 3 à 5 fois de suite.
Méthode d’Olfaction
Méthode d’Olfaction-2
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Astuce terrain – aide à la volonté anti-tabac
Dans un codigoutte de 10ml à emporter avec soit: 1ml d’HE de menthe poivrée, 1 ml d’HE de poivre noir et 8 ml d’HV noyaux d’abricot. On prend cette synergie par olfactothérapie (3 gouttes sur les poignets et on inspire), on peut en complément prendre 1 goutte en bouche quand l’envie de fumer est trop forte.
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Astuce terrain – joie et bonne humeur
La HE de litsée citronnée, plus connue sous le nom de verveine exotique en y placant 10 gouttes dans les diffuseurs.
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Astuce terrain – concentration : retrouver calme et maitrise de soi
En olfaction, 2 gouttes HE petitgrain bigarade quand on travaille chez soi et 1 goutte de laurier noble à l’extérieur, avant une épreuve, un discours pour garder sang froid et justesses dans ces paroles. Pour avoir encore plus d’attention, dans des situations particulière, de type « permis de conduire », on peut jointre avec le laurier noble, une goutte de menthe poivrée la synergie de ces 2 huiles permet de décupler son attention.
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Astuce terrain – sommeil et anxiété
Il y a en un grand nombre qui soigne cette pathologie, il faut les tester. Par ailleur, elles sont plus ou moins efficaces selon sa personnalité, son histoire, son sexe. Toutefois, la plus sédative et calmante serait pour moi, la camomille romaine, qu’on peut compléter avec la mandarine et le ravinstara ou saro, en y appliquant 3 gouttes sur le plexus si on est épuisé nerveusement.
En cas de crise de panique au moment du coucher ou suite à un reveil précoce, apres avoir masser le plexus et fait son rituel d’olfaction on peut en complément se masser le dos, plus précisement la colone vertebrale du haut vers le bas car on touche directement le SNC : Système Nerveux Central.
L’inhalation et la diffusion
Une inhalation consiste à respirer les vapeurs de ces huiles, c’est le seul cas où on peut les mettre directement dans l’eau.
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Astuce terrain : préparation : anti-sinusite
On met 5 gouttes d’HE de ravintsara et 4g lavande aspic pour les très fortes sinusites, dans un bol ou un inhalateur, 2 fois par jour et pendant 4 jours max. On arrête immédiatement à la moindre gêne. L’inhalation peut se faire sur un mouchoir ou petit galet : 2 gouttes sans toucher le nez 4 fois par jour max.
En cas de rhinite ou sinusite lié à une allergie passagère en pleine air, rien de mieux et de plus simple que d’appliquer 1 goutte d’HE Estragon au palais ou dilué dans un comprimé neutre, miel, mie de pain et huile végétale. La camomille romaine est aussi anti-allergique : 1 goutte à avaler dans un peu de miel ou à respirer jusqu’à 3 fois par jour et sur 2 jours.
En ce qui concerne les allergies, je préconise en interne le double l’emploi de la HE de thym à thujanol qui renforcer l’organisme fragilisé, parce qu’une allergie s’installe aisément sur un organisme fatigué. Ainsi pour résumé, j’utilise l’estragon en cas de crise et le thym en interne en comptant 2 gouttes (X3 par jour) sur un comprimé neutre, etc. durant l’affection.
D’autres conseils pour bien utiliser les huiles essentielles, dans ce dossier.
La diffusion par nébulation est plus efficace au niveau thérapeutique : on se tourne alors vers les diffuseurs à nébulisation pour des protocoles de traitement par diffusion.
En revanche, pour bénéficier des vertus des huiles essentielles mais pour donner une ambiance de diffusion à votre intérieur, il vaut mieux se tourner vers la brumisation. Cette technologie permet de voir la brume de diffusion : on se tourne vers des diffuseurs par brumisation ou par ultrasons. Pour finir cette liste, pour les nomades, il y a des petits diffuseurs nomades nommés « diffusion ultra-sonique sèche » mais la fabrication de spray atmosphérique avec de l’alcool et les HE concernées est plus économique. C’est un mélange plus stable qui permet plus de précision dans la vaporisation. Il faudra compter environ 80 gouttes d’huiles essentielles pour 50 ml d’alcool.
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Astuce terrain – précaution diffusion
En moyenne, on préconise de diffuser 1 heure (2-3 fois par jour) pour 10 gouttes d’une mélange ou de diffuser de façon intermittente à raison de 20 min toutes les heures. On peut partir également sur une moyenne de 10 gouttes pour 50 m2 et 4 à 6 gouttes pour une pièce entre 10 et 20 m2. On ne diffuse jamais les huiles dermocaustiques et neurotoxiques, vous en avez une liste tout à la fin de cet article. Dernier point d’attention, on évite de diffuser des huiles en présence de personnes cardiaques cela est à voir, avec un aromathérapeute.
Un bon usage des Huiles essentielles (HE), précaution en automédication
Les doses: 1% c’est 1 goutte pour 99gouttes d’HV, 10% c’est 10 gouttes pour 90 d’HV, 30% c’est 30 gouttes pour 70 gouttes et 50% c’est 50 gouttes pour 50gouttes d’HV. Prenons l’exemple d’un dosage pour un flacon de 200ml ou nous devons mettre 2% d’une HE, on appliquera une « règle de 3 »: 200 X 2% /100 =4, il faut ainsi 4ml d’HE. Si on compte pour 1ml : 30 gouttes on arrive pour 4ml à 120 gouttes à rajouter au 200ml.
On respectera ces dosages en application sur la peau :
– 1 % : d’action cosmétique : peau tonifier et protéger
– 3 % : d’action réparatrice : irritation
– 5 % : système nerveux
– 7% : système circulatoire
– 10% : muscle, tendinite et articulation
– 30% : action local très puissante antibactérienne ou antifongique
Une base de dosage simplifié pour 100ml: 1% vaut 35 gouttes = 1ml; 5% vaut 175 g = 5ml; 7% vaut 245 g = 7ml; 10% vaut 350 g = 10ml; 15% vaut 525 g = 15ml; 20% vaut 700 g pour 20ml.
En quantité/équivalence, on compte une cuillère à soupe : 15g et 15ml (entre 7.5 et 10ml), un cuillère à café c’est 35g ou 5ml (entre 3 et 4,5 ml) et une pression pompe c’est 0.15ml environ.
Une HE n’est pas miscible (soluble) dans l’eau, à part pour les inhalations; on ne met pas une HE directement dans l’eau sans utiliser un dispersant végétal de type solubol, disper ou labrafil, en comptant une large dose (4 volume pour 1 de He), car on peut se brûler. Ou bien on dilue dans de l’eau florale, pour des soins en bain.
En interne, on évite de dépasser 6 gouttes d’huiles essentielles par jour et on s’arrête, comme tout traitement phytothérapique, au moins deux jours si un traitement va au-delà de 7 jours. On ne prend pas au quotidien une huile essentielle pendant plus de 3 semaines, sauf avis d’un aromathérapeute. Il est bien de faire des pauses de 2 jours sur 7 ou de 1 semaine sur 3, cela se nomme les « fenêtres thérapeutique ».
Impasse faite pour les huiles essentielles : pour les enfants de moins de 6 ans, les femmes enceintes et allaitantes et les 3 premiers mois de grossesse. Cependant certaines peuvent accompagner la grossesse pour soutenir l’immunité. Enfin, elles sont à éviter pour les personnes asthmatiques en particulier celle contenant des cétones trop de 1,8 cinéole en chémotype et épileptiques, sauf avis d’un aromathérapeute.
Après une application cutanée, on se lave les mains. On n’injecte jamais les HE par intraveineuse ou intramusculaire et on ne met jamais une HE dans les yeux, le nez (sauf aromathérapeute) ou les zones ano-génitales. En cas de projection accidentelle d’HE dans les yeux, il faut impérativement rincer l’oeil sous l’eau fraiche du robinet pendant 2 minutes puis placer une compresse d’huile végétale qu’on a sous la main (olive, etc.) pendant une 10 minutes.
Ensuite, les dates de péremption sont une histoire de norme, en effet, une HE bien conservé et fermé dans son codigoutte en verre coloré et bien scellées, une HE pure ou une synergie d’HE pure se garde 5ans sans problème, toutefois dès que une HE est associé à une huile vegetale, les synergie doivent être utilisé dans les 3 ans à cause du risque de rancissement de l’huile végétale et non de l’huile essentielle.
Enfin, il y a des HE à ne pas utiliser ou à utiliser avec beaucoup de prudence. Voir la fin de cet article, qui donne d’autres précautions d’usage & des conseils simples pour que les gestes soient adaptés à la dangerosité d’une huile essentielle, si celles-ci sont irritantes, dermocaustiques etc. selon l’interface de notre corps qui va la recevoir (cutanée, olfactive ou digestive), comme nous l’explique Aude Maillard.
⇒ On n’achète pas une huile essentielle vendue dans un contenant en plastique mais toujours dans un codigoutte en verre et teinté (qui garantit une protection à la lumière).
⇒ Une huile peut se conserver longtemps dans une boite, à l’ombre et dans un flacon bien fermé, c’est-à-dire quelques années après la date de péremption, soit entre 3 et 5 ans.
⇒ On doit vérifier les informations suivantes sur le flacon pour qu’une HE soit reconnue comme efficace et thérapeutique :
– l’identité de la plante en latin ;
– la partie distillé : écorces, feuilles, sommités fleuries, etc. ;
– sa provenance : prenons l’exemple du romarin où les terroirs ne donnent pas du tout la même HE 1 ;
– son mode de culture : biologique c’est mieux;
– le mode d’extraction : hydrodistillation ou expression à froid pour les zestes ;
– il doit être indiqué 100% pure et naturelle (le processus de distillation est ainsi respecté, ce qui garantit qu’elle n’est pas coupée avec une autre huile) ;
– enfin la « garantie biochimique » représenté les labels sont HECT ou HEBBD.
- Remerciement
Je tiens particulièrement à remercier Aude Maillard pour ASOAM pour les ateliers qui sont proposés et sa passion des huiles essentielles. Cet article est un condensé d’expériences de terrain qui sont compléter et approuver, par ces bons conseils.
Liens et ouvrages de références
Pour commencer, je vous conseille de vous procurer quelques ouvrages majeurs :
– Le grand guide de l’aromathérapie et des soins beauté naturels, par Aude Maillard et Aroma-Zone, aux éditions J’ai Lu;
– Huiles essentielles mode d’emploi de Sylvie Hampikian aux éditons terre vivante;
– Guide pratique d’aromathérapie de Dominique Bandoux et les petits ouvrages aux éditions Pranarom ;
– Se soigner naturellement avec les huiles essentielles avec Anthony Touboul :
Sur internet: pour les achats : Aroma-Zone , et les formations : AMSOAM
Lire la suite de la série « Savoir-faire »
Savoir-faire – l’Aromathérapie
Savoir-faire – Pharmacie naturelle
Savoir-faire – Conservation
Savoir-faire – Alimentation et frugalité
Savoir-faire – Soin naturel : Corps
Savoir-faire – Entretien naturel : Maison